Banjo, Clarinette, Saxophone Soprano, Sousaphone, Trombonne, Trompette et Washboard.

Pour ne citer que les plus typiques pour faire briller la Dixieland musique et retrouver un instant la Louisianne et son Mississippi.

Le Sousaphone

Le Sousaphone, plus connu en France sous le nom de Soubassophone (Souba pour les intimes) fut inventé en 1898 pour répondre aux souhaits du chef d’orchestre américain John Philip Sousa qui trouvait inconfortable de porter un tuba sur l’épaule pour les défilés. Il a ainsi donné son nom à cet instrument icônique des défilés militaires ou carnavals.

La trompette

Instrument Roi de toutes formations Jazzies (ou presque) , la trompette est l’instrument incontournable de la musique Dixieland. Elle a été mise largement à l’honneur par Louis Armstrong qui lui a apporté ses premières lettres de noblesse en Jazz, bien au delà des frontières de sa Louisiane natale.

Le trombonne

Comme la Trompette, Le Trombone fait partit de la famille des cuivres.

Sa tessiture plus grave que cette dernière associée aux Glissandos que lui permette la Coulisse apporte à l’ensemble de Jazz une coloration toute particulière et propre à cet instrument. Son expressivité propre à contribué largement à sa place de choix pour le Jazz et en particulier pour le style New Orleans.

Le Banjo

A l’origine, le Banjo était un instrument d’origine africaine.

Cet instrument, dans les années 1830-40, était utilisé par les esclaves noirs des États-Unis, dans les « Minstrels » (sorte de show pseudo comique où se mêlaient danses, musiques et chants)

Après quelques améliorations techniques, Il s’est ensuite très vite imposé comme dans la musique Jazz en particulier en style Nouvelle Orléans.

Ses quatre (parfois cinq) cordes posées sur une sorte de caisse claire (peau de tambour sans ressorts) confère à cet instrument une double fonction. Il peut à la fois imposer la structure mélodique du morceau par l’émission des accords et imprimer le rythme ce qui lui vaut la particularité d’être classé dans la section rythmique de la formation.

Le Saxo Soprano.

Plus petit Membre des saxophones, il est de la famille des bois si l’on résonne musique classique ou des cuivres pour les formations Jazz qui considère sa facture globale plus proche du métal qui le constitue que de l’anche en bois de bambou qui est à l’origine de sa vibration. Apparu dans les années 1840, c’est à Sidney BECHET que cet instrument acquiert ses lettres de noblesse début XXème. Sidney fit preuve d’une telle expressivité sonore et d’un lyrisme  si prodigieux que son nom fût associé au saxophone soprano (également appelé carotte)dans le monde du Jazz

La Washboard

Fin 19eme, sans argent ni instruments et sans doute frappé d’interdiction de jouer du tambour, il n’en faillait pas plus aux afro-américains pour détourner l’usage domestique de la planche à laver de Grand-mère. Un dé sur chaque doigt, une sangle en cuir pour suspendre la planche au cou puis une cloche et une ou deux boites de conserves accrochées sur ses flancs, la « Wasboard » était née. Pratique pour déambuler et originale par ses possibilités, elle fait partie également du patrimoine du Jazz New Orleans.

La Clarinette

Comme pour le Saxophone, c’est encore un bout de roseau qui pincé dans la bouche de l’interprète vibre et produit le son de la Clarinette. Cependant, cet instrument entièrement en bois (sauf les mécanismes) ne laisse aucun doute sur sa classification dans la grande famille des « bois ».

Son bois massif associé à son système d’obturation des trous par les doigts et quelques clefs lui permette des glissandos et un timbre d’une chaleur à vous dresser les poils sur les bras.

Elle a été un instrument Star du Jazz de la Nouvelle-Orléans. Benny Goodman, Milton Mezz Mezzrow, plus récemment Claude Luter et bien d’autre en tirèrent l’excellence. 

Les interprètes rivalisent de vélocité pour accompagner les Chorus endiablés et faire Swinguer les ensembles de Jazz.

Les cordes Vocales

Héritière du Blues, du Gospel et du Negro Spirituel, la Musique New Orleans et plus généralement celle de la région de Dixieland, propose également la voix comme moyen d’expression.

Cette musique traditionnelle est une communication constante des musiciens entre eux mais également avec le public. Ainsi, il n’est pas rare que dans les boites de jazz à New Orleans que le public interpelle les musiciens et que ceux-ci répondent sous le ton de la plaisanterie. Louis Armstrong (comme beaucoup d’autre musiciens) prêtait volontiers sa Voix rauque pour Chanter et invectivé ce qui ne manquait pas de provoquer les spectateurs.